Lecteur quotidien de l’Évangile , grâce à une publication qui lui venait de l’Abbaye de la Pierre-qui-Vire , Jean Linard était quelqu’un de profondément croyant , tout en étant rempli d’interrogations.
Par exemple , il se demandait avec force quel était le sens réel de la Résurrection évoquée dans les évangiles ; totalement opposé à l’idée de la réincarnation , il était en même temps fort curieux et intéressé par le Bouddhisme.
Il rêvait d’un monde sans armées et sans armes, où toutes les religions se donneraient la main parce que disait-il, « Dieu est le même pour tout le monde ».
Ses chats, avec les oiseaux sur la queue, étaient pour lui le symbole de la paix et de la fraternité.
Il citait volontiers cette phrase d’un moine bouddhiste qui avait visité la Cathédrale : « Sais-tu pourquoi la Terre est ronde ? Pour que l’amitié en fasse le tour ! ».
Il ne comprenait pas que l’on puisse se battre au nom de la religion.